Cri de Liberté

Le monde a besoin d'électrons libres.



Mais les sociétés les étouffe. Le changement fait peur quand une société mène au profit des uns sur les autres. Mais le plus étonnant, c'est que ce ne sont pas les profiteurs qui agissent pour étouffer les électrons libres. Ce sont les profités qui agissent.

Le texte de la Constitution Européenne était incontestablement incompréhensible par les Français, et on nous a demandé de voter pour ou contre un texte que nous ne comprenons pas. Autant demander à un gamin de 4 ans sil préfère les thèses de Freud ou de Jung.

Le texte du CPE a été déformé par les médias, et les "jeunes" ont manifesté contre un Contrat dont ils ignoraient la véritable nature. Et puis, même si ce qu'avaient dit les infos était vraie, un adolescent avait été coupé à la radio quand il a voulu dire "Je préfère avoir une chance fragile d'avoir un emploi que de ne pas avoir de chance du tout".

Un phénomène curieux m'est arrivé. C'était au collège. Une bande venant "des cités" s'amusait à me harceler. Et puis, un jour, j'ai décidé que j'en avais assez. Alors je me suis rebellé. J'ai crié. Je me suis plains. Ca a presque marché. Et puis, le seul arabe de la bande a crié "ouais, tu dis ça parce que tu es raciste."
Je n'ai jamais été raciste et ne le serai jamais. J'aime trop la différence des cultures pour ça. Mais il s'est passé quelque chose de bizarre : tout le monde s'est mis du côté du groupe, en assurant que oui, j'étais bel et bien raciste. Et le groupe a continué à me harceler.

Comment se fait-il que la masse qui aspire au changement agisse pour l'immobilisme? Comment se fait-il que personne ne réfléchisse au changement positif, et se réfère aux gens qui voient le retour en arrière comme un changement?

Comment se fait-il que l'amélioration fasse si peur que ça ? Comment se fait-il qu'une population qui dénigre le profit des uns sur les autres se batte pour conserver cet état de fait?

J'ai peut-être un début de réponse : La masse espère un changement immédiat mais pas brutal. ils espèrent que, du jour au lendemain, tous le monde aura du travail, un logement, de l'argent, du temps libre... et personne ne veut faire d'effort pour y parvenir.

On ne mérite que le prix de nos efforts, mais nous voulons que nos attentes nous soient offertes sans s'en donner le mal.

Alors, on attend, et rien ne bouge. Et tout recule.

Ceci est un cri de liberté, pour la liberté de m'exprimer, d'avoir des valeurs, et de vivre.

  Il existe des personnes dans ce monde qui préfèrent de loin aboutir à un chemin de différence qu'à un chemin de ressemblance. Il faut savoir faire la différence entre la différence et le défaut.

  On doit se souvenir, par exemple, qu'on apprécie d'autant plus un jardin qu'il n'est pas uniforme. Que l'accouplement de personnes physiquement trop ressemblantes sur le plan génétique aboutit plus facilement à des maladies proches à la consanguinité. Comme l'a affirmé Bernard Werber, "l'avenir est au métissage".

  La différence est dans le "Beau" du monde. Il y a le jour et la nuit, et l'aube et le crépuscule sont l'accouplement de ces deux partis différents, qui font de l'aube et du crépuscule un instant que d'aucun qualifierait de magique.

  La différence est la clef de l'avenir, et non la volonté de se souder en une opinion unique. La divergence des opinions fait que nous avançons. J'adore voir un groupe où se cotoient un français, une allemande, un suédois, une asiatique, un arabe, une africaine, un américain, une russe, un indien, une australienne. Ils ont des cultures tellement différentes que quand ils sont ensemble, ils sont encore plus fort.

  Nous nous trompons quand nous cherchons à imposer notre opinion et notre civilisation sur une façon de vivre qui est différente de la nôtre. J'en viens même à me demander si tous ces peuples n'étaient pas plus heureux avant qu'on apporte la civilisation.



  Soyez fier d'être différent. Plus vous serez unique, et plus vous serez fort. C'est la différence qui fait de vous quelqu'un de Vrai, et si vous sentez un malaise, le problème ne vient pas de votre différence, mais plutôt des autres qui sont trop envieux de se ressembler.  Montrez leur ce que c'est que d'être différent.
Montrez leur ce que c'est que de ne pas être comme eux.
Montrez-leur que vous n'êtes pas pire qu'eux. Montrez-leur que vous n'êtes pas mieux qu'eux.
Montrez-leur que vous êtes unique, et que vous en êtes fier!

Ceci est un cri de liberté, pour la liberté de m'exprimer, d'avoir des valeurs, et de vivre.

La politique, c'est un métier de séduction de masse : on ne choisira pas la meilleure personne, mais on choisira celle qui nous aura le plus séduit, dans sa présence, son éloquence, sa carrure, son charisme. Pourtant, en séduction, on prie de se méfier des beaux parleurs. En politique, on revendique de les écouter.

  Nous devons soigner notre choix quand nous allons voter, et souvent, lors de notre premier vote, notre pensée, c'est "j'aurais bien préféré de m'en passer, parce que je suis complètement perdu."

  Notre choix repose sur deux questions à échelle sociologique, la première étant :

- En quoi mon vote pourrait influer la façon dont je vais réagir aux décisions du président?

- La majorité est-elle un poids qui a irréfutablement raison? Les minorités sont-elles en marge d'un aveuglement? Ou bien tout le monde se trompe à sa façon?

Le problème réside dans la structure du débat. Aucun des partis n'acceptera, à quelconque instant, de se remettre en question, face à la raison de l'autre. Mais, on le dit souvent "seuls les cons ne changent pas d'avis". Mon but est de rappeler que ce n'est pas parce qu'on est l'autre qu'on a tort.

C'est en s'écoutant mutuellement qu'on grandit, avec la soif de découvrir les choses que l'autre sait, et que l'on ignore. Ou bien qu'il partage avec nous un point de vue différent, mais posément argumenté, qui nous communique un nouveau regard.

Mais pas de bol : l'Homme ne cherche pas la vérité, il cherche à avoir raison. Et surtout, il cherche à ce qu'on lui donne raison. Une grande capacité de réflexion, d'imagination, de création, d'innovation, gâchée par une seule envie : l'envie d'avoir raison.

Ceci est un cri de liberté, pour la liberté de m'exprimer, d'avoir des valeurs, et de vivre.

  Je ne suis pas patriote. Si un jour, je devais me battre pour mon pays, il est clair que je ne me battrai pas pour mon gouvernement.

  Le patriotisme américain est une arme à double tranchant. L'un de ces tranchants est une sensibilité et un dévouement respectable envers le pays qui nous offre le droit de fouler son sol. Ce dévouement à offrir sa vie pour la protection de son territoire a quelque chose d'honorable. Mais il y a également un second tranchant, qui est beaucoup plus obscure, qui est celui du Profit de l'Etat.

  En contradiction avec ce que l'Etat tente d'offrir à sa population, il s'en sert comme de pion quand il s'agit d'entretenir un profit. La démocratie, les Droits de l'Homme, la Civilisation, la Religion, deviennent alors des prétextes pour s'approprier et s'assurer un profit présent ou futur. Le gouvernement enverra ses "hommes" pour s'assurer ce qu'il appellera "une victoire", ce que beaucoup appelleront "un massacre", ce que certains appelleront "un acte d'héroïsme", ce que j'appellerai "un bain de sang gratuit".

  La guerre n'est pas une solution, mais nous ne pouvons pas refuser une présence militaire dans notre pays. Car si nous disons non à la guerre, notre voisin peut en profiter pour déclarer la guerre lui-même, et nous assouvir devant nos forces risibles. Aussi nous faut-il, pour notre propre sécurité à l'égard de notre pays, et tant que nous n'aurons pas résolu le problème du "voisin belliqueux", cultiver notre capacité à nous battre, car nous ne pourrons pas tourner le dos à la Guerre et supprimer nos forces militaires.

  Ainsi, nous devrions être prêt à nous battre pour nous préserver. Pour survivre, ou pour laisser les nôtres survivre. Mais en aucun cas, cette seule vision maigrement positive de la guerre doit se faire dominer par des ordres gouvernementaux, qui sous des éloges de faux héroïsme et de patriotisme, masqueront la volonté du Profit, du Pouvoir, et de la Domination.

Car le monde a une autre voie que le Dominant ou le Dominé. Tout fonctionne en trialité. La troisième voie nous est accessible, encore faut-il la trouver. Et tant que nous ne l'avons pas trouvé, nous devrons, au nom de l'Humanité, s'efforcer de repousser ceux qui veulent nous dominer, et protéger ceux qui le sont.

  Ceci est un cri de liberté, pour la liberté de m'exprimer, d'avoir des valeurs, et de vivre.

  Les politiques d'aujourd'hui reposent sur des lois qui entretiennent le confort et délaissent le besoin. C'est le coeur de l'intolérance des populations d'aujourd'hui, qui ne sont pas capables de faire des sacrifices pour aboutir à l'égalité qu'ils admirent tant.

  Mais de toute évidence, les Hommes sont plus enclins à profiter du Bien qu'à le respecter, et de tous les hommes qui disent admirer la Bonté, rares sont ceux qui la respectent.

  Ainsi, un individu Altruiste devient un Naïf,

  Un individu Sensible devient un Fragile,

  Un individu Rêveur devient Schizophrène.

  Votre société tend à vous faire rejeter les gens qui veulent votre Bien, et à respecter les beaux parleurs manipulateurs, et vous refusez d'admettre cette vérité, par la peur des profiteurs.

  Apprenez la valeur de l'altruisme et de la générosité, car le cercle vicieux dans lequel vous vivez, à force d'abuser des gens altruistes, fera de l'homme généreux un être égoiste.

  Ceci est un cri de liberté, pour la liberté de s'exprimer, d'avoir des valeurs, et de vivre.

éLe monde d'aujourd'hui connait une ascension étrange, où chaque jour, nous doutons un peu plus. Les valeurs que nous avions enfants, disparaissent au fil des années, au privilège du profit, de la survie face au profit de l'autre.
Néanmoins, nous gardons certaines valeurs. Au nom de ces valeurs, l'Homme est capable de tout. Il est capable de se battre pour conserver le sens de ses valeurs. Mais il y a différentes façons de se battre.

  Je ne suis pas un grand homme politique. Je ne suis pas avocat. Je ne suis pas psychologue. Je ne suis pas philosophe. Je ne suis pas homme de lettres, ni homme de science. Ni homme de foi. Disons que j'ai mes valeurs, qui je pense forment un certain sens de "Bien" qui m'est propre, fut-ce une illusion puérile de ma part.

  Je ne dirai pas forcément des vérités, je peux avoir tort. Je ne donnerai aucun ordre, qui suis-je pour cela ? Je n'insulterai pas, car l'opinion adverse n'est pas un ennemi, mais au contraire, ce qui nous fait grandir.

  Ceci est un cri de liberté, pour la liberté de m'exprimer, d'avoir des valeurs, et de vivre.